Pour défendre les droits des travailleurs
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Syndicats français historique

Le syndicalisme est né de la nécessité des travailleurs à se regrouper entre eux pour faire valoir leurs intérêts, défendre leurs droits.

Historique

Pourtant au début de l’industrialisation, rien n’était gagné pour le plus grand nombre de salariés, et la loi le Chapelier, datant de 1792 interdisait tout bonnement leur regroupement en association ou union. Sous le joug de patrons et d’une cadence de travail quasi infernale, le modernisme s’est mis en place, installant partout des usines, creusant des mines, érigeant des manufactures, dans lesquelles il était demandé aux hommes et aux femmes de travailler, dans des conditions souvent déplorables, et sans aucune possibilité pour eux de donner leur avis ou leur suggestion sur l’amélioration de leur quotidien.

Même si des associations clandestines se sont organisées pour entendre la voix des employés, ce n’est qu’à partir de 1884 que l’autorisation de fonder un syndicat est effective. La légalisation se fait progressivement, inspiré par les mouvements outre atlantique et la colère qui gronde, tandis que des mouvements de grève apparaissent, très vite opprimés et refoulés, laissant les hommes qui y participent à terre. Les syndicats s’organisent en fédération au fil des décennies regroupées par secteurs d’activités et idéaux socialistes, tandis que la CGT est constituée en 1895 entendant bien se prononcer et prendre part active aux débats. Une charte est établie en 1906 pour encadrer les mouvements des syndicats définissant leur domaine d’action, la lutte des classes, l’indépendance vis-à-vis des organisations politiques, diminution des inégalités, amélioration des conditions quotidiennes professionnelles.

Les incidents se poursuivent, les répressions sont le plus souvent sanglantes envers les grévistes tandis que les syndicats montent au créneau et tente de prendre part aux dialogues politiques, sans grand retour de la part du gouvernement. Les dirigeants de la CGT sont régulièrement emprisonnés et les droits de l’homme sont bafoués. Les mouvements anarchistes et révolutionnaires fleurissent comme seules alternatives pour défendre les travailleurs. La CGT est alors le seul mouvement représentatif assez puissant même si ses leaders et ses adhérents sont très souvent molestés, de part leur prise d’opposition contre la guerre, l’ambiance au sein de la confédération est chaotique et houleuse, et si les grèves se multiplient, les courants de pensée ne fusionnent pas forcément. La CFTC est crée en 1919, appuyant la volonté de l’église catholique à prendre une part active dans la lutte sociale.

Ce n’est qu’après la deuxième guerre mondiale en 1944 que la CGT initiera de nouvelles branches qui finiront pas la scission au sein du parti, la création de FO et l’instauration de part et d’autre, dans tous les secteurs d’activités d’organisations et d’union d’appartenance plus ou moins opposées, qui représenteront des domaines professionnels auprès des pouvoirs publics avec des idéaux et des courants de pensée qui différent, mais se basent sur la défense des intérêts des salariés. Plus tard les organisations patronales viendront elles aussi se joindre aux discussions afin de porter la parole des dirigeants au cœur des dialogues avec tous les intervenants, masse salariale, état, organismes sociaux, caisses de retraites, justice, etc.

Le syndicat est ainsi né de la nécessité absolue de se constituer groupe afin de débattre, discuter, améliorer, inventer, revoir, promulguer, faire avancer, le cadre de chaque profession, dont chacune est un rouage de l’économie française.

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