Confédération française démocratique du travail

La Confédération Française Démocratique du travail est l’un des plus anciens regroupements de syndicats français de salariés.

Fondée en 1919, sous le nom de Confédération des Travailleurs Chrétiens, une mouvance réformiste basée sur l’amélioration de conditions de travail, sans pour autant renier l’importance et le rôle du patronat. La doctrine sociale est alors celle de l’église catholique, employés, ouvriers et enseignants viennent en grossir les rangs.

Lors de la deuxième guerre mondiale le syndicalisme est dissout par le régime de Vichy, et de nombreux adhérents prennent le chemin de la résistance, transposant une certaine idée de la dignité humaine dans la lutte contre l’oppresseur. La reconstruction intervient progressivement après la libération et le mouvement renait, sous une autre appellation en 1964, la CFDT, aux valeurs se détachant de l’emprise de l’église mais prônant la lutte des classes et la défense des salariés dans un esprit des plus socialiste. Elle collabore également avec la CGT, dans un esprit d’unité d’actions.

En 1970 la CFDT met en place son nouveau fonctionnement tout en revendiquant l’auto gestion des entreprises, les poussant dans leur indépendance face à l’étatisme et au bureaucratisme ambiant et les incitant à gérer au mieux, en fonction de leurs domaines d’activités, les conflits internes et les relations avec leurs employés. Se faisant la CFDT rejoint des organisations outre hexagone, adhérent aux valeurs de la Confédération Européenne des Syndicats et de la Confédération Internationale des Syndicats Libres. Le secrétaire général de la CFDT Edmond Maire, élu en 1971, initiera de nombreuses démarches et bénéfices pour les employés, qu’il pourra concrétiser avec l’arrivée de la gauche au pouvoir en 1981. A partir de 1988, son remplaçant Jean Kaspar, mettra en marche un nouveau syndicalisme, s’adaptant aux mutations sociales, économiques et financières de la France. En 1992, c’est une femme qui lui succède, la première dans cet univers hyper masculinisé. Nicole Notat assume ses choix, ses combats et ses responsabilités d’une main de fer notamment au cœur des grèves de 1995 qui paralysent le pays.

Depuis lors les secrétaires se sont illustrés au sein de l’organisation, influençant les décisions de l’état quand aux problématiques des cadres et des salariés de tous les secteurs, progressant de manière très significative au sein des entreprises des secteurs privés et publics. Des idéaux qui permettent à tous de canaliser et de cibler au mieux leurs stratégies en termes d’encadrement des conditions de travail, et de fournir à la CFDT un potentiel grandissant d’adhérents, d’années en années. Un syndicat qui a fait ses preuves et continue d’agir pour le bénéfice de l’ensemble des travailleurs, portant au plus haut niveau de l’état ses revendications et œuvrant au quotidien auprès des PME pour défendre les droits et établir le cadre des devoirs de la masse salariale.